Écoles et francisation : l’embardée du gouvernement

NICOLET-BÉCANCOUR.  Le Parti Québécois de Nicolet-Bécancour ajoute sa voix aux multiples intervenants locaux qui déplorent les politiques gouvernementales mettant à mal les décisions en matière d’éducation touchant tant les parcours de francisation que les infrastructures dans lesquelles évoluent les élèves.

Dans le premier cas, les règles de financement ont été revues dans les dernières semaines, ce qui, malgré les efforts d’atténuation de la direction du Centre de services scolaire (CSS) de la Riveraine, entrainera la fermeture d’une classe de jour et deux classes de soir et limitera les niveaux d’apprentissage, puisqu’une seule classe de niveau de 6 à 8 pourra poursuivre. Tout cela démontre, comme le mentionne le député Pascal Paradis, que le gouvernement a perdu le contrôle de la francisation, alors qu’il en fait une priorité vitale pour le Québec. Rappelons également que la loi 96 prévoit que plusieurs services publics soient donnés uniquement en français après six mois au Québec pour les personnes immigrantes et réfugiées, sauf pour certaines règles d’exception.

Concernant la nécessité de classes, sinon de bâtiments nouveaux, les médias rapportaient en août dernier que les projets d’une nouvelle école à Nicolet et l’ajout de classes supplémentaires dans la ville de Bécancour avaient été décalés d’au moins une année. Pendant ce temps, des écoliers de l’école Curé-Brassard doivent dîner dans les corridors par manque de places à la cafétéria et doivent se déplacer dans d’autres établissements de Nicolet pour les services de bibliothèque et de gymnase. Ces retards ont donc amené la nécessité d’aménager de nombreuses classes modulaires.

Le Parti Québécois de Nicolet-Bécancour salue donc et appuie l’initiative des citoyens qui ont lancé une pétition sur le site de l’Assemblée nationale et qui estiment que les classes surchargées à Nicolet, en dépit de locaux modulaires, nuisent à la qualité de l’enseignement et des apprentissages. Pour ces citoyens, l’augmentation de la population et des besoins communautaires justifient pleinement que les projets prévus aillent de l’avant. Pour terminer, il faut également souligner les nombreux autres besoins révélés en octobre par le CSS pour des ajouts de classes et d’améliorations d’infrastructures, à Bécancour, Saint-Léonard-d’Aston, Saint-Zéphirin-de-Courval et Nicolet (École d’agriculture). (SP)