Geneviève Dubois bientôt prête à reprendre ses apparitions publiques
NICOLET. La mairesse de Nicolet et préfète de la MRC de Nicolet-Yamaska renouera avec les apparitions publiques au cours des prochains jours, après une pause d’un peu plus d’un mois. Son absence visait à soigner un pré-cancer de la peau au visage; un diagnostic qu’elle a reçu en juin dernier.
Geneviève Dubois devait attendre l’arrivée de l’automne pour amorcer son traitement de chimiothérapie en crème de trois semaines. Octobre étant un mois un peu moins occupé, elle a choisi ce moment pour prendre soin d’elle.
Elle a d’ailleurs annoncé sa condition à ses citoyens par le biais d’une publication Facebook, le 22 octobre dernier, trouvant important de leur expliquer pourquoi elle était absente depuis un certain temps des diverses activités auxquelles elle a l’habitude de prendre part.
« C’était plus pour expliquer ça que pour dire que j’étais malade », confie Mme Dubois à propos de sa publication. « Mais en même temps, je trouve important de rappeler aux gens qu’il n’y a pas de honte à être malade. On ne choisit pas non plus les maladies qui nous touchent. »
Si elle tenait à révéler publiquement sa condition, c’était par souci de transparence, et aussi pour éviter d’avoir constamment à expliquer ses rougeurs une fois de retour sur la scène publique. « Si vous me voyez avec des rougeurs au visage, ce n’est pas un coup de soleil, ni une brûlure, pas un accident non plus… c’est le traitement! », écrivait-elle.
L’application de son traitement est maintenant terminée et le processus de guérison suit son cours. « Présentement, c’est comme si j’avais la peau brûlée. Il y a encore beaucoup de rougeurs et de démangeaisons. Mais à ce stade-ci, ce n’est pas souffrant. C’est plus incommodant qu’autre chose », confie-t-elle.
Sa peau se régénère tranquillement. « Je pense qu’à la mi-novembre, je vais être à l’aise de retourner dans mes activités (publiques). Le moral est bon », commente-t-elle, confirmant du même souffle qu’elle sera aux commandes des séances publiques de novembre de la ville (le 11) et de la MRC (le 27).
D’ailleurs, elle précise que même si elle s’est tenue à l’écart physiquement tout au long du mois d’octobre, elle est demeurée active. « J’ai pris le temps de me soigner sans nécessairement être en convalescence complète. J’ai travaillé plus de chez-moi. J’ai suivi mes dossiers. J’étais quand même en forme. »
Elle mentionne s’être présentée à quelques reprises au bureau récemment, mais c’est vraiment à partir de lundi (4 novembre) qu’elle y fera un retour plus officiel à l’occasion d’un lac-à-l’épaule. « Pour les apparitions publiques, ça ira probablement plus vers la mi-novembre », dit-elle.
Quant à savoir si le traitement a donné les résultats espérés, elle aura l’information après les Fêtes. « Je revois le dermatologue en début d’année. On verra alors s’il y a une suite ou pas. Mais généralement, c’est un traitement quand même assez efficace. »
Une pause bénéfique
La politicienne en elle a puisé dans ce ralentissement une bonne dose d’énergie positive. « Ça m’a fait du bien d’être moins présente dans les activités », réalise-t-elle. « Parce qu’en politique, on est beaucoup en contact avec le 20 % des gens qui sont insatisfaits. Mais là, c’est comme si, dans ma situation de vulnérabilité, j’avais contacté le 80 % que je n’entends jamais. J’ai eu une immense vague d’amour. J’ai aussi été grandement gâtée. Ça m’a permis de prendre de la distance par rapport aux commentaires négatifs. »