Un projet moins cher que prévu à Saint-Léonard-d’Aston

SAINT-LÉONARD-D’ASTON. Au cours des prochains mois, Saint-Léonard-d’Aston ira de l’avant avec la construction d’une nouvelle caserne, qui abritera aussi le nouveau garage des Travaux publics. Le projet coûtera 9,53M$ au lieu des 16,1M$ évalués au départ.

« On a ouvert les soumissions le 29 août et ça a sorti 40% plus bas que l’évaluation faite par les architectes. On est en train de finaliser le dossier auprès du gouvernement du Québec pour notre approbation de financement. On attend une subvention de 70% du programme d’aide financière PRACIM (Programme d’amélioration et de construction d’infrastructures municipales) », se réjouit le maire Laurent Marcotte.

C’est Pépin Fortin Construction, le plus bas soumissionnaire, qui a obtenu le contrat. Le projet complet comprend une nouvelle caserne incendie, un garage municipal et trois dômes pour l’entreposage d’abrasifs. Les nouvelles infrastructures prendront place au 444, rue de l’Exposition, soit tout juste derrière l’hôtel de ville.

« On parle d’un bâtiment assez grand; de 140 pieds par 160 pieds! », sourit le maire. « Ça inclut cinq portes de garage pour les pompiers et trois portes de garage pour les Travaux publics. À côté de ces trois portes, il y aura un appentis avec une ouverture de 40 pieds, sans porte de garage. C’est à cet endroit qu’on entreposera les camions à neige, l’hiver. Nos trois dômes, situés tout près, seront aussi d’une bonne dimension. Si ma mémoire est bonne, celui qui servira d’entrepôt pour les Travaux publics aura 50 x 70 pieds. Celui qui accueillera le sable et le sel mélangés pour l’entretien des routes l’hiver aura 60 x 80 pieds. Le troisième, qui contiendra du sel pur, aura 40 X 60 pieds. »

Un seul des bâtiments actuellement présents sur le site demeurera en place. Il s’agit de celui servant de chenil pour les animaux errants et utilisé pour l’entreposage des pièces d’aqueduc. Les autres, en lien avec les activités de l’éco-centre, seront démolis. Ils ne sont plus requis puisque l’éco-centre lui-même déménage sur le terrain voisin. Les travaux à cet effet sont d’ailleurs déjà commencés.

« On optimise nos espaces. On remplit à pleine capacité tout le site arrière de l’hôtel de ville. Les services municipaux sont amenés, et on a repensé [la configuration des] entrées. »

Pour aider à financer sa part, la municipalité procédera à la vente d’immeubles. Elle s’est déjà défaite de l’ancien club de croquet situé sur la rue Principale. L’ancienne caserne et l’ancien garage municipal seront quant à eux mis en vente lorsqu’ils seront libérés, soit vers la fin de 2025 ou au début de 2026, selon l’échéancier prévu. Une fois les ventes conclues, la municipalité s’attend à ce qu’il lui reste environ 2M$ à financer par règlement d’emprunt dont le terme reste encore à déterminer. « On va évaluer l’impact financier qu’il y aura sur les comptes de taxes, parce qu’on a aussi d’autres travaux en cours », de conclure M. Marcotte.