Des Journées de la culture très animées dans la région

CULTURE. Les arts et la culture seront partout dans la région, les 27, 28 et 29 septembre dans le cadre de la 28e édition des Journées de la culture.

Plus de 60 activités gratuites se dérouleront au Centre-du-Québec: initiation à l’impression sur tissu, spectacles musicaux, découverte du processus créatif littéraire, conférences, expositions, visite d’ateliers, ateliers musicaux, etc.

Les Journées de la culture seront particulièrement vivantes dans de plus petites municipalités du territoire. Pour plusieurs, il s’agira d’ailleurs d’une première participation à ces journées. C’est notamment le cas de Grand-Saint-Esprit.

«C’est un moment où tout le Québec peut regarder dans la même direction, au même moment, et célébrer la culture dans sa région! Selon moi, c’est essentiel pour continuer de parler de culture, même s’il reste encore beaucoup à faire pour que les artistes soient rémunérés à leur juste valeur et puissent vivre de leur pratique artistique, particulièrement en région. Les Journées permettent à certains de se faire connaître auprès de leur communauté et, potentiellement, d’obtenir des contrats pertinents», souligne la Bécancouroise Sonia Goulet, porte-parole du Centre-du-Québec pour les Journées de la culture dans son questionnaire en ligne.

« Pendant les Journées de la culture, on célèbre la culture de proximité, la culture qui change des vies aussi. On peut être amené à participer à des ateliers offerts par des musées, à aller à la rencontre du patrimoine bâti ou immatériel, à voir un spectacle, renchérit Michel Vallée, président-directeur général de Culture pour tous. Depuis 28 ans, les Journées de la culture font la démonstration de l’énergie culturelle et identitaire des territoires, partout au Québec. »

De nombreuses activités sont à l’horaire sur la Rive-Sud.

Le Moulin Michel proposera, entre autres, une initiation à la meunerie artisanale, une initiation à la sérigraphie, un atelier d’initiation à l’aquarelle, ainsi qu’un atelier de méditation de pleine conscience pour observer une œuvre d’art. Toujours à Bécancour, la Ville offrira un atelier d’illustration à l’aquarelle à l’hôtel de ville, tandis que LaRue Bécancour invite la population à venir peindre le frigo communautaire de l’organisme pour le rendre plus attrayant et visible. L’artisan créateur Michel Marchand accueillera aussi les visiteurs au Parc des Gnomes.

Du côté de Nicolet, il y aura une heure du conte bilingue et un bricolage à la bibliothèque, une journée portes ouvertes à l’Atelier-Galerie « Anne René de Cotret » (380, rue de Monseigneur-Panet), ainsi que le lancement et l’expérience d’activités en réalité virtuelle à la bibliothèque. 

Plusieurs autres activités seront offertes à Fortierville, Grand-Saint-Esprit, Lemieux, Parisville, Saint-François-du-Lac, Saint-Léonard-d’Aston, Saint-Sylvère, Sainte-Cécile-de-Lévrard, Sainte-Françoise, Sainte-Marie-de-Blandford et Sainte-Perpétue.  

Le producteur, animateur et comédien Charles Lafortune, qui a accepté la présidence d’honneur des Journées de la culture, invite les gens à oser la découverte à l’occasion de ces trois journées spéciales.

«Je ne me destinais pas à la culture quand j’étais jeune. Il n’y avait pas d’art chez nous. C’est à l’école que j’ai découvert cet univers, entre autres avec l’improvisation. L’impro à l’école, ça aide à structurer la pensée. La musique, c’est aussi des mathématiques. L’art et la culture, ça fait parfois des artistes, mais ça fait surtout beaucoup de citoyens allumés et des esprits ouverts. Pendant les Journées de la culture, beaucoup d’activités sont gratuites. Essayez!», lance-t-il.

La programmation complète des Journées de la culture est disponible en ligne au www.journeesdelaculture.qc.ca.

Des ados et des mèmes

L’activité J’aime les mots revient également pour une septième édition. Du 27 septembre au 25 octobre, les adolescents seront invités à jouer avec les mots et à exprimer leurs idées, réflexions et opinions à travers la conception créative de mèmes à partir d’images proposées par 11 institutions culturelles du Québec et du Canada.

«C’est une activité qui me touche énormément. C’est une façon de voir ce qu’il y a dans la tête de nos ados, ce qu’ils aiment, ce qui les allume. Les enseignants disposeront aussi d’un guide pédagogique pour faire l’activité en classe», mentionne Fabiola Nyrva Aladin, marraine de l’activité.

La période d’inscription se poursuit jusqu’à la fin octobre.