Plan d’action pour le CLSC de Fortierville

FORTIERVILLE.  Le Comité de recrutement et de rétention des professionnels de la santé de la MRC de Bécancour fera affaire avec une firme afin de recruter un professionnel qui travaillera à ramener du personnel de la santé dans la région, notamment au CLSC de Fortierville.

Le comité fera affaire avec la firme Coefficient RH afin de monter le profil de la personne recherchée et, par la suite, de trouver cette personne.

Rappelons qu’en mai dernier, le CLSC de Fortierville a appris le départ imminent de deux de ses médecins, y forçant ainsi la réduction des heures d’ouverture. Ces départs entraînent des défis importants de disponibilité médicale et obligent une réorganisation de l’horaire afin d’assurer un équilibre pour les équipes en place. À compter du 5 octobre 2024, l’urgence de Fortierville sera en fonction du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h.

« Des médecins, ça ne court pas les rues. On fait des démarches, le CIUSSS MCQ a été interpellé, mais ce n’est pas évident », révèle Mario Lyonnais, préfet de la MRC de Bécancour.

« On a passé l’été en mode solution, mais il n’y a pas de solution miracle à court terme », ajoute Julie Pressé, mairesse de Fortierville. Elle explique que le CIUSSS MCQ, en vue de régler la situation, a déposé une demande auprès du ministre de la Santé afin d’obtenir les services de médecins dépanneurs. Cette demande a été appuyée à l’unanimité par la MRC de Bécancour lors de la séance du conseil des maires de septembre.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour le Comité de recrutement et de rétention qui avait ciblé comme un des objectifs de son plan d’action la poursuite les démarches afin d’accueillir des médecins dépanneurs à l’urgence de Fortierville. Le Comité, d’ailleurs, vient tout juste de terminer son plan d’action qui devrait être entériné par le comité dans la dernière semaine de septembre.

50 ans pour le CLSC de Fortierville

Le CLSC de Fortierville célèbre cette année ses 50 ans. En 1974, la population de Fortierville avait accepté de céder son école primaire pour que le CLSC voie le jour.

« Il y avait des parents à la tête de ce projet, dont André Bélanger, décédé en juin dernier. Il a toujours été le plus grand défenseur du CLSC et de son urgence. À ses funérailles, j’ai fait une promesse devant les 400 personnes présentes à l’église : que je ne lâcherais jamais ce dossier et que j’allais rendre hommage à André jusqu’au bout. Ce dossier, je vais le porter tant et aussi longtemps que je vais être mairesse », conclut Julie Pressé.