Parraine ton meunier du Moulin Michel
BÉCANCOUR. L’équipe du Moulin Michel lance sa grande campagne de financement pour son projet d’amphithéâtre et de sentiers avec comme activité vedette Parraine ton meunier, où on découvre les talents de meunier et de meunière de quelques personnalités entourant le Moulin.
Ce sont 30 000$ que le Moulin Michel souhaite amasser avec cette campagne. Pour y parvenir, on fait appel aux dons par l’entremise de votes pour des apprentis meuniers. « Dans l’idée que le Moulin Michel cherche son prochain Meunier, on invite des personnalités à venir essayer la meunerie pendant une demi-journée », précise Philippe Dumas, directeur général du Moulin Michel.
Les Frères Goyette, Cindy Bédard, Jeannot Bournival et le chef d’orchestre Alain Trudel, ainsi que deux membres du conseil d’administration, s’amuseront à entrer dans la peau d’un meunier ou d’une meunière. La prochaine personnalité à tenter l’expérience sera Lucie Allard, mairesse de la Ville de Bécancour.
« Ça a été vraiment drôle! On a mis les complexes de côté, Jeannot et moi, car on s’est costumé! J’ai mis le chapeau de meunière, il a enfilé une robe de meunière. Autant on s’amuse et on rit, autant ils sont impressionnés quand ils viennent, raconte Philippe Dumas. Jeannot a particulièrement aimé ça, car la farine de sarrasin est mangée traditionnellement dans sa famille », ajoute-t-il. Les frères Goyette, quant à eux, ont eu un défi supplémentaire, car ils ont eu à libérer le barrage. « Ça s’est quand même bien passé et on a fait de la belle farine! », lance M. Dumas.
Leurs aventures peuvent être suivies sur la page Facebook et sur le compte Instagram du Moulin Michel dans de petites capsules amusantes, et les votes peuvent être attribués en contribuant financièrement à la campagne via la plateforme de sociofinancement La Ruche. Plusieurs d’entre elles sont déjà disponibles au visionnement.
Il y a aussi de nombreuses offres qui sont proposées et des contreparties offertes avec les dons, une fois l’objectif atteint : des sacs de farine à l’effigie de leur meunier d’un jour favori, des entrées aux spectacles, des affiches de l’artiste Mathilde Cinq-Marc, des initiations à la meunerie artisanale, etc. Il est même possible pour n’importe qui de vivre l’expérience de meunier d’un jour en échange d’un don de 500$. « On croit que les gens pourraient mobiliser leur entourage pour amasser des fonds et venir tenter l’expérience chez nous », estime le directeur général.
Un moulin sans meunier
Depuis l’été 2023, le Moulin Michel n’a plus de meunier. Il est parti à Natashquan, mais il a tout de même accepté de former le nouveau meunier, lorsque l’occasion se présentera.
Entre temps, c’est le directeur général, Philippe Dumas, qui fabrique la farine, car il est désormais formé pour faire fonctionner les mécanismes. Il ne l’est cependant pas pour l’entretien et la réparation de ceux-ci. Le Moulin cherche donc un vrai meunier à long terme, mais les meuniers, tous l’auront deviné, ne courent pas les rues. « Ce n’est pas un travail commun et il faut créer un poste hybride. Il faut que ce soit quelqu’un qui fait de la meunerie, mais qui est également capable d’accueillir des groupes scolaires et de parler de ce qu’il fait », soutient M. Dumas.
Rappelons qu’en 2019, la Ville de Bécancour a investi environ 10 000$ dans la restauration de la meunerie. L’an passé, la Ville a investi 130 000$ dans la réfection de la canalisation pour activer le moulin. Les travaux sont complétés et le moulin est fonctionnel depuis juin dernier.