« Les besoins du patient au cœur de notre pratique »
BÉCANCOUR. Le Centre auditif AudiSon s’installera dans le complexe commercial situé dans le domaine Godefroy. La nouvelle clinique, qui sera la neuvième de l’entreprise et la deuxième au Centre-du-Québec, devrait ouvrir en septembre prochain.
AudiSon est une clinique d’audioprothèse. « On s’occupe de tout ce qui a trait à l’audition de nos patients, que ce soit des services d’appareillage, d’accompagnement ou d’évaluation », explique Amélie Smith, audioprothésiste propriétaire et présidente d’AudiSon.
« On travaille aussi avec des partenaires indépendants, comme des audiologistes et des médecins ORL, ce qui nous permet de nous occuper des oreilles de nos patients de A à Z. S’ils ont des questions pour leurs oreilles, on est là pour eux!, ajoute-t-elle. On est aussi en mesure de les guider à travers, j’oserais dire, les dédales de la santé! »
Le noyau d’AudiSon est formé d’une équipe de 14 audioprothésistes. À Bécancour, c’est Frédérique Lauzé qui sera responsable de la clinique, en compagnie de sa mère, Patricia Gagnon, deux audioprothésistes et employées de longue date.
« Frédérique est une jeune femme qui est tombée en amour et qui voulait déménager, mais qui ne voulait pas quitter la famille AudiSon. On a donc regardé le marché de Bécancour et déterminé qu’on serait en mesure d’y compléter l’offre de service, révèle Amélie Smith. Cela nous permet donc de poursuivre notre expansion et notre mission de bien servir les gens, tout en permettant à Frédérique de poursuivre ses rêves! »
AudiSon compte également une unité mobile qui se déplace afin de faire de la prévention et du dépistage auditif gratuitement. « On veut être proche des gens. Les appareils, c’est un prétexte pour prendre soin des gens, et c’est pour cette raison qu’on fait beaucoup de terrain », explique Mme Smith. La clinique offre aussi des conférences, des ateliers et des formations, notamment pour sensibiliser sur la santé auditive et les bonnes pratiques.
« Souvent, les gens ne se rendent pas compte qu’ils ont une perte d’audition. Ça s’installe lentement et graduellement, et les gens attendent souvent trop longtemps avant de consulter. C’est méconnu, la santé auditive », croit Mme Smith. On pourrait un peu comparer l’habitude des Québécois à consulter des optométristes par prévention dès le jeune âge à celle, presque inexistante, des oreilles. « Pour les oreilles, les gens n’ont pas du tout le même réflexe, mais il faudrait inclure des évaluations auditives dans notre routine », lance Amélie Smith.
Mme Smith ajoute que les dépistages auditifs pour les adultes de 18 ans et plus sont gratuits dans leurs cliniques, et qu’il s’agit d’une porte d’entrée plus simple dans les suivis de santé auditive que les évaluations auditives complètes.
La Ville de Bécancour a accordé une aide financière d’un maximum de 50 000 $ conformément au Plan de soutien aux entreprises de la Ville, dans le contexte d’une relance économique, à AudiSon Smith Gagnon et Lauzé. « Honnêtement, on était vraiment épatés de voir que la Ville avait à cœur de favoriser l’arrivée des nouveaux commerces. On est très contents! C’est sûr que ça donne un coup de pouce », conclut Amélie Smith. L’investissement pour la location, les améliorations locatives et l’achat d’équipement avoisine les 350 000$ pour la nouvelle clinique de Bécancour.