Érik Goudreault traversera une deuxième fois le St-Laurent à la nage
BÉCANCOUR. Il y aura une deuxième édition de « La traversée d’Érik« , au profit de l’Association des personnes proches aidantes de Bécancour-Nicolet-Yamaska. Le 24 août prochain, Érik Goudreault relèvera de nouveau le défi de traverser le fleuve Saint-Laurent à la nage entre Trois-Rivières et Bécancour.
L’an dernier, le nageur, qui est proche aidant de ses parents, avait réussi la traversée de 2,3 km en 55 minutes. Son exploit lui avait permis d’amasser 11 000 $ au profit de l’Association des personnes proches aidantes Bécancour-Nicolet-Yamaska.
Cette année, Érik Goudreault désire être accompagné par d’autres nageuses et nageurs afin de faire davantage connaître l’Association et recueillir un maximum de fonds pour elle.
Le départ se fera de l’Île St-Quentin à midi (le 24 août) et l’arrivée à la Halte routière de Sainte-Angèle-de-Laval, à Bécancour.
Le personnel et le président de l’Association, Mario Landry, seront présents à Bécancour afin d’informer la population sur les services professionnels gratuits offerts aux personnes proches aidantes du territoire (MRC de Bécancour et MRC Nicolet-Yamaska).
Quatre façons de soutenir l’Association
L’Association souligne qu’il y a quatre façons de soutenir son action.
La première est en faisant un don (reçu de charité remis). La deuxième est en participant à un tirage pour gagner un forfait à l’Auberge Godefroy d’une valeur de 515$ (coût du billet : 10$). La troisième est en devenant partenaire de La Traversée d’Érik. La quatrième est en s’inscrivant comme nageur pour traverser le fleuve avec Érik Goudreault.
Pour en savoir davantage sur ces différentes options, il suffit de contacter Lise Bissonnette à l’Association des personnes proches aidantes de Bécancour-Nicolet-Yamaska au 819-606-0076 ou au coordination@prochesaidantsbny.ca
Réussir à mieux se faire connaître
Se faire connaître davantage est un enjeu pour l’Association des personnes proches aidantes Bécancour-Nicolet-Yamaska, qui souhaite démystifier le rôle des proches aidants et contribuer à l’amélioration de leur condition de vie.
« Beaucoup de proches aidants s’ignorent, nous confiait Lise Bissonnette l’an dernier. Les gens se disent que c’est normal de s’occuper de leur père, leur mère, leur conjoint ou leur conjointe malade, que c’est normal comme parent de s’occuper de leur enfant avec un handicap. Être proche aidant, c’est un rôle qui s’ajoute comme parent, comme enfant ou comme conjoint. Il y a beaucoup à faire pour que ces gens qui s’ignorent saisissent que c’est un rôle de plus qu’ils vivent au quotidien. »
Elle soulignait également que plusieurs personnes ne saisissaient pas bien le rôle de l’Association et se figuraient mal sa mission, qui en est une d’accompagnement, notamment en proposant des conférences, des cafés-rencontres et du soutien personnalisé au téléphone. Des services appelés à se bonifier « car la demande est là et elle augmente ».
Selon l’Association, il reste beaucoup de travail de sensibilisation à faire également, surtout que de récentes données montrent qu’une personne sur trois de 15 ans ou plus au Québec serait un proche aidant.
(avec la collaboration de Stéphane Laroche)