Filière batterie : les MRC travaillent à l’optimisation de la capacité d’accueil
Depuis un bon moment, les MRC du Centre-du-Québec se préparent au développement de la filière batterie et des défis que cela comporte.
« On parle de milliers d’emplois à proximité de notre région. Il y aura nécessairement de la pression sur les périmètres urbains, tant pour les résidences que pour les industries », a souligné le directeur général de la MRC d’Arthabaska, Frédérick Michaud, lors de la séance d’avril du Conseil des maires.
Ce dernier a expliqué qu’un grand travail a été effectué jusqu’ici au Centre-du-Québec pour doter les MRC de moyens pour améliorer leurs outils de planification en lien notamment avec la disponibilité des terrains résidentiels, industriels et autres, les phasages de développement, les stratégies d’identification.
« Un arrimage avec les partenaires du milieu est nécessaire, a fait valoir le DG de la MRC. « On a d’ailleurs consulté le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ), le Centre de services scolaire, les organismes communautaires et la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région. On doit savoir ce qu’une région doit faire pour se préparer à l’accueil de nouveaux citoyens, de nouvelles entreprises de façon importante », a expliqué M. Michaud.
Ainsi, l’embauche d’une ressource en aménagement du territoire a été recommandée. « Cette ressource pilotera toute cette démarche d’identification des espaces urbains, ruraux, agricoles et industriels », a-t-il précisé.
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a mis une enveloppe monétaire à la disposition de la Table des MRC. « Il y a de l’argent pour faire l’analyse des impacts de la filière batterie, mais des sommes sont aussi réservées pour chacune des MRC afin qu’elles puissent mettre à jour leurs outils de planification », a indiqué Frédérick Michaud.