Un surplus pour le CIUSSS MCQ
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ) a terminé son année 2022-2023 avec un surplus d’un peu plus de 2 530 000 $, comparativement à un surplus de quelque 2 800 000 $ l’année précédente.
La présidente-directrice générale Nathalie Petitclerc en a fait état lors de l’assemblée publique d’information tenue virtuellement, mercredi soir.
Le budget total 2022-2023 s’élevait à un peu plus de 2 175 000 000 $, moins élevé que celui de 2021-2022 qui s’établissait à environ 2 226 000 000 $.
Dans son bilan annuel, la PDG a souligné aussi l’action des organismes communautaires du territoire. « Nous soutenons financièrement pas moins de 248 organismes lesquels rejoignent plus de 200 000 personnes », a-t-elle souligné.
En 2022-2023, le CIUSSS MCQ a accordé quelque 59 M $ aux organismes pour qu’ils puissent bien accomplir leur mission, en plus d’allouer quelque 7 145 000 $ aux organisations pour la tenue d’activités spécifiques et la réalisation de projets ponctuels.
De choses et d’autres
Soulignant les différents faits saillants de la dernière année, Nathalie Petitclerc a fait état notamment du défi de la main-d’œuvre et des actions posées par l’établissement, des différents partenariats établis et du dossier santé numérique. « Nous sommes fiers d’avoir été retenus comme l’un des deux établissements vitrines conjointement avec le CIUSSS du Nord de l’île de Montréal pour assurer le déploiement d’un projet de modernisation technologique du réseau de la santé appelé le dossier santé numérique », a-t-elle noté.
Ce grand projet, a-t-elle précisé, vise à améliorer l’efficacité et la sécurité des infrastructures des établissements, mais aussi à améliorer l’expérience des usagers.
« Il offrira notamment une plus grande autonomie à la population dans l’accès aux soins et aux services et dans la consultation de ses données personnelles », a indiqué la PDG du CIUSSS MCQ.
De nombreux travaux préparatoires ont eu lieu au cours de l’année en plus de la modernisation des équipements et de la mise à jour de plusieurs systèmes d’information.
Par ailleurs, Nathalie Petitclerc a qualifié de « beau succès », la mise en place progressive depuis 2021 du guichet d’accès à la première ligne pour les personnes sans médecin de famille, tout en reconnaissant qu’il y a certainement des améliorations à y apporter.
Ce guichet, appelé aussi GAP, prend la forme d’une ligne téléphonique. On y accède par le 8-1-1 en choisissant ensuite l’option 3. « Le GAP reçoit les demandes de consultation médicale des personnes sans médecin de famille, les analyse, puis les oriente vers le service professionnel ou médical pertinent qui répond à leurs besoins », a expliqué la PDG.
En moyenne, le GAP reçoit mensuellement 2380 appels. La majorité des appelants a été orientée à 55% vers un groupe de médecine familiale, alors que 12,5% des demandes ont été dirigées vers un service de pharmacie. Enfin, 11% des demandes ont été acheminées vers différents services professionnels.
« C’est donc toute une équipe qui travaille et répond aux besoins des personnes n’ayant pas de médecin de famille », a-t-elle noté, ajoutant qu’un tel service mérite d’être mieux connu. « Il faut continuer les actions de sensibilisation pour mieux faire connaître ce service auprès de la population. »
Perspectives
La PDG du CIUSSS MCQ a terminé son exposé en glissant quelques mots sur les perspectives pour la prochaine année. « Ce à quoi nous aspirons comme organisation, c’est de devenir un employeur de choix et attrayant », a-t-elle exprimé.
Pour une population en santé, l’établissement, a-t-elle soutenu, entend mettre en place différentes stratégies pour agir de façon préventive et en proximité avec les communautés.
Le CIUSSS MCQ souhaite aussi offrir des soins et services adaptés aux besoins en offrant une expérience patient axée sur l’accessibilité, la qualité et la valeur.
Le développement optimal des jeunes figure aussi dans les priorités.
« Ce sont les perspectives dans lesquelles nous nous engageons et nous allons mettre toute l’intensité et le savoir-faire de l’organisation pour améliorer ces différentes situations », a conclu Nathalie Petitclerc.