Rente de 60 à 62 ans: le choix doit revenir au citoyen, dit le Conseil du patronat
MONTRÉAL — À son tour, le Conseil du patronat du Québec doute de la pertinence de hausser l’âge minimal d’admissibilité à la rente de retraite de 60 à 62 ans.
Dans son mémoire soumis jeudi dans le cadre des consultations sur le Régime des rentes du Québec, le regroupement patronal affirme «mettre des bémols» à cette idée et rapporte que ses membres sont divisés sur la question.
Québec soupèse présentement différents scénarios touchant le Régime des rentes, dont celui qui a le plus fait parler: repousser l’âge minimal d’admissibilité à la rente de retraite de 60 à 62, voire 65 ans. Ceux qui prennent leur retraite avant 65 ans subissent alors une pénalité.
Or, le Conseil du patronat soutient que pour alléger la pénurie de main-d’oeuvre, l’effet de repousser ainsi l’âge minimal «serait marginal».
Le regroupement d’employeurs préfère des mesures incitatives aux plans financier et fiscal pour les travailleurs d’expérience, afin qu’il soit «toujours payant et intéressant de rester ou de retourner sur le marché du travail».
Comme la FTQ et la CSN mercredi, le Conseil du patronat estime que le choix doit revenir au citoyen, en bout de course. Et il rappelle que certains métiers sont plus exigeants physiquement.