Nadia Ghazzali nommée rectrice de l’UQTR
La nomination de Mme Nadia Ghazzali au poste de rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) vient d’être annoncée par voie de décret par le gouvernement du Québec, sur la recommandation de l’Assemblée des gouverneurs de l’Université du Québec. La nouvelle rectrice entrera en fonction le 1er février 2012, et ce, pour un mandat de cinq années. Mme Ghazzali succède à M. Ghislain Bourque, qui a quitté ses fonctions le 1er août 2011. Soulignons que l’intérim au Rectorat de l’UQTR fut assuré par M. André Paradis.
Nadia Ghazzali a fait ses études universitaires, soit sa licence, sa maîtrise et son doctorat à l’Université de Rennes I, en France, dans les disciplines complémentaires des mathématiques, de la statistique et de l’informatique. En 1992, elle arrive au Québec à titre de chercheuse postdoctorale au Département de mathématiques et de statistique de l’Université McGill. Elle joint ensuite, en 1993, le corps professoral du Département de mathématiques et de statistique de l’Université Laval. Depuis 2006, elle est titulaire de la Chaire CRSNG-Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et génie au Québec.
Professeure-chercheuse au parcours international bien étoffé et cumulant une expérience en gestion universitaire riche et diversifiée, Nadia Ghazzali occupe, entre 2002 et 2006, plusieurs postes de gestion à l’Université Laval, dont ceux de vice-rectrice adjointe à la recherche et d’adjointe au vice-recteur à la recherche de cet établissement, ainsi que celui de vice-doyenne au développement et
à la recherche de la Faculté des sciences et du génie (FSG). Mme Ghazzali siège actuellement au conseil universitaire de l’Université Laval et a également oeuvré au sein du conseil facultaire et au comité des études de la FSG. En 1998-1999, elle agit à titre de vice-présidente du Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval.
Sur le plan de l’engagement social et professionnel, Nadia Ghazzali siège, depuis 2006, à l’Académie Hassan II des sciences et techniques du Maroc, où elle participe encore aujourd’hui à la définition des orientations fondamentales pour le développement scientifique et technique dans son pays d’origine. En 2011-2012, celle qui se fait un devoir de favoriser une meilleure représentativité des femmes en sciences et génie compte parmi les membres de l’Expert panel on Women in University Research du Conseil des académies canadiennes, au sein duquel son mandat consiste à fournir des évaluations scientifiques indépendantes en vue de la préparation de politiques publiques et de la prise de décisions. De plus, entre 2008 et 2011, elle occupe la fonction de secrétaire générale de l’International Network of Women Engineers and Scientists, un réseau international d’organisations et d’experts dont l’objectif vise à encourager la participation des femmes en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques.
Outre ces fonctions prestigieuses, la nouvelle rectrice de l’UQTR apporte sa contribution au sein de divers organismes et conseils d’administration, autant à l’échelle provinciale que nationale et internationale. Au Québec, soulignons entre autres la présidence du comité du Prix du Québec Lionel-Boulet en 2007, de même que la vice-présidence du Sous-comité de la CREPUQ des Bureaux de liaison entreprises-universités et la vice-présidence du conseil d’administration de l’Association des directeurs et administrateurs de la recherche universitaire au Québec en 2005-2006. De plus, elle contribue grandement à l’organisation d’événements visant à promouvoir à la fois l’héritage et la place des femmes en sciences et technologie.
Au Canada, Mme Ghazzali est notamment membre du Comité de promotion de la femme en statistique de la Société statistique du Canada entre 2009 et 2012, agit comme représentante des chercheurs auprès du Conseil national en sciences et en génie du Canada (CRSNG) entre 2002 et 2008, et siège au Canadian University of Intellectual Property Group entre 2003 et 2005.
Sur le plan international, durant la première décennie du XXIe siècle, elle oeuvre à titre de professeure invitée en Angleterre et à plusieurs reprises en France. Parmi ses autres engagements, Mme Ghazzali est membre, depuis 2007, du comité d’initiative de la Statistical Pan African Society et, cette même année, elle assume la présidence du comité scientifique dans le cadre du premier colloque international de statistique appliquée pour le développement en Afrique.
Chercheuse prolifique, Nadia Ghazzali a encadré plus d’une vingtaine d’étudiants à la maîtrise et au doctorat, ainsi que des chercheurs postdoctoraux. De plus, elle compte à son actif une quarantaine d’articles dans des revues et colloques avec comité de lecture, et a donné près de 45 conférences aux quatre coins du globe.